En chiffres, M. Meraghni fait savoir que le revenu disponible des ménages «est passé de 14.851 milliards de DA en 2019 à 22.710 milliards de DA en 2024». En hausse également, la consommation finale des ménages est passée de près de 9.800 mds de DA en 2019 à plus de 15.000 mds de DA en 2024. Durant ce quinquennat, les épargnes des ménages après consommation, ont augmenté pour atteindre 7.600 mds de DA en 2024, portant le taux moyen d’épargne des ménages à 33,6% en 2024, tandis que le taux de consommation s’est stabilisé autour de 65%, a précisé le responsable. Des prouesses qui trouvent leur explication dans l’amélioration des conditions économiques des ménages. S’y ajoutent, explique M. Meraghni, les mesures prises ces dernières années, notamment l’augmentation des salaires, des pensions de retraite, de l’allocation chômage et des bourses universitaires. Dans ce registre, le même responsable cite la croissance du PIB, les progrès dans l’indice de développement humain et d’allongement de l’espérance de vie moyenne, passée de 77 ans en 2018 à 80 ans en 2023. Pour sa part, le délégué général de l’ABEF, Rachid Belaïd, a évoqué l’importance de la création de l’Observatoire national de l’épargne et du financement de l’économie, annoncé par le ministre des Finances. Ce mécanisme réunira des experts en économie, finances, sociologie et droit et se focalisera dans ses premières recherches sur les motivations ou obstacles à l’épargne des ménages, l’impact des technologies sur les comportements d’épargne des jeunes, ainsi que l’évaluation des politiques publiques en la matière. Les résultats de ces recherches, disponibles sur le site web lancé à cette occasion (epargne.uar.dz) serviront à formuler des recommandations pour des réformes nécessaires. Notons que le ministre des Finances a indiqué que le nombre de comptes d’épargne dans le secteur bancaire a dépassé 12,5 millions, au premier semestre de l’année en cours, avec une enveloppe financière avoisinant les 3.700 milliards de DA. S’agissant de la mobilisation de l’épargne qui inclut les comptes d’épargne bancaires, les dépôts à terme et les obligations de fonds, « les chiffres ont dépassé 7.600 milliards de DA dans les banques ».
F. I.
Source : https://www.elmoudjahid.com/