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Selon l’expert, la création de plus d’institutions de cette nature ne peut qu’être bénéfique au développement des pays. «Plus il y a d’acteurs sur le marché pour venir soutenir les pays dans leur développement mieux c’est, sachant qu’il y a déjà énormément de banques régionales en Asie, en Amérique latine et en Afrique. Nous relevons aussi l’existence d’une très bonne coopération entre ces institutions», a-t-il affirmé.
A une question sur les raisons du grand intérêt manifesté par nombre de pays de la région MENA pour les nouveaux groupes économiques internationaux à l’exemple des Brics, l’expert de la Banque mondiale estime que cela a un rapport d’abord avec l’aspect géographique vu que ce sont des pays du Sud qui sont les initiateurs de ce groupe. Il a ajouté à ce propos que plusieurs pays qui ont rejoint récemment les Brics sont de la région MENA, d’où l’intérêt d’avoir des discussions avec des pays qui ont des problématiques un peu similaires. Il explique que cela pourrait également avoir un rapport avec l’hétérogénéité économique des pays qui le constituent.
Concernant la rencontre d’hier, le directeur du département macro-économie pour la région MENA, a souligné l’intérêt de présenter le rapport de la Banque dans une autre ville que la capitale et d’avoir des «points de vue totalement différents sur les problématiques abordées». Du côté de l’université Mohamed-Benhmed, on estime que la rencontre des experts de la Banque mondiale avec les étudiants d’Oran et la famille universitaire a permis un échange de points de vue entre les enseignants, chercheurs avec les intervenants et a donné lieu à un débat fructueux sur les thèses abordées. La rencontre des experts de la banque mondiale a été consacrée, entre autres, à la présentation du rapport de l’institution mondiale sur la situation économique des pays du MENA, notamment l’Algérie qui présente des indicateurs économiques positifs et prometteurs selon le document.
A. S.
Source : https://www.elmoudjahid.com/