Baddari rappelle l’important financement dont a bénéficié la recherche scientifique depuis 2020

Dans une allocution prononcée lors des travaux de la Conférence nationale des établissements publics à caractère scientifique et technologique, le ministre a évoqué “le niveau d’investissement élevé et l’important financement dont a bénéficié la recherche scientifique, en tant que domaine prioritaire dans l’Algérie nouvelle et victorieuse”.

Le ministre a, dans ce cadre, précisé que le budget de la recherche scientifique avait atteint 18 milliards de dinars cette année, contre près de 8 milliards de dinars en 2020, soit une hausse de plus de 112%.

“Le budget de la recherche scientifique pour l’année 2025 s’élève à 20 milliards de dinars, soit une hausse de 10% par rapport à l’année en cours”, a-t-il ajouté.

Cet indicateur montre “le niveau d’investissement élevé de l’Algérie dans la recherche scientifique, ainsi que l’intérêt qu’elle porte aux chercheurs au service de l’économie nationale”, a-t-il estimé.

Evoquant les résultats de la recherche scientifique en 2024, il a fait état de l’enregistrement de 1.376 nouveaux brevets d’invention, de 33 start-up, de 20 filiales et de 14 projets en lien étroit avec d’autres secteurs économiques.

Pour sa part, le Directeur général de la recherche scientifique et du développement technologique, Mohamed Bouhicha, a présenté un exposé sur “le bilan de la recherche scientifique et technologique” pour l’année 2024, laquelle a été marquée par la publication de trois décrets exécutifs portant création du Prix du président de la République pour le chercheur innovant, du Centre de recherche en nanosciences et nanotechnologie (CRNN) et du Centre de recherche en mathématiques appliquées, de 53 arrêtés interministériels portant création de 50 incubateurs, de 102 centres de développement de l’entrepreneuriat et de deux (2) équipes de recherche mixtes, ainsi que de 4 arrêtés interministériels portant création de 58 laboratoires et d’une unité de recherche.

En marge de cette conférence, une exposition a rassemblé près de 20 filiales et centres de recherche ayant consacré des travaux de recherche à la lutte contre les incendies et à la sécurité alimentaire, notamment sur la culture du safran et de l’argan.