L’adhésion à l’OMC représente une opportunité stratégique qui ouvre la voie à une meilleure valorisation des produits algériens sur les marchés internationaux. En effet, cette intégration permettra non seulement de renforcer la compétitivité des entreprises locales, mais aussi d’encourager l’innovation tout en facilitant l’accès à des normes de qualité reconnues à l’échelle mondiale. De surcroît, elle pourrait stimuler des secteurs non pétroliers, tels que l’agriculture, l’industrie manufacturière et les services, en leur offrant des débouchés élargis et durables. En parallèle, en adoptant les normes de l’OMC, l’Algérie améliorera la transparence et la prévisibilité de son environnement commercial. Cette démarche constituera un signal fort pour les investisseurs étrangers. Par conséquent, elle attirera des capitaux indispensables dans des secteurs clés tels que les énergies renouvelables, les infrastructures et les technologies. De plus, une économie intégrée et régulée selon les normes internationales est perçue comme un gage de stabilité et de crédibilité sur la scène mondiale. A ce propos, l’expert en économie souligne que l’expérience acquise par l’Algérie dans des cadres régionaux comme la GZALE, la ZLECAF et l’Accord d’association avec l’Union européenne sera d’autant plus efficace «si elle s’inscrit dans une logique multilatérale». En effet, dit-il, la complémentarité entre ces différents niveaux d’intégration économique offrira à l’Algérie un levier pour renforcer ses partenariats régionaux tout en bénéficiant des mécanismes de régulation internationale, a-t-il ajouté. Dès lors, le développement des exportations hors hydrocarbures nécessitera une approche cohérente. Cette approche devra intégrer des réformes structurelles et des actions coordonnées, afin de garantir une insertion optimale dans les circuits mondiaux. De plus, une telle vision ambitieuse doit impérativement s’accompagner d’un soutien accumulé aux entreprises locales, pour les préparer aux exigences des marchés internationaux et lever les barrières protectionnistes qui freinent. En outre, l’adhésion de l’Algérie à l’OMC n’est pas une simple formalité technique, mais une décision stratégique majeure visant à positionner le pays comme un acteur économique de premier plan. En s’appuyant sur ses atouts naturels et humains, en modernisant ses cadres juridiques et en exploitant les opportunités offertes par le commerce multilatéral, l’Algérie a l’opportunité de diversifier son économie tout en renforçant sa résilience face aux aléas de la conjoncture mondiale. En somme, ce défi, bien qu’exigeant, représente une occasion unique d’inscrire l’économie algérienne dans une trajectoire de développement durable. Cela permettra de répondre aux aspirations nationales tout en intégrant harmonieusement le pays dans l’économie.
S. B.
Source : https://www.elmoudjahid.com/