Alors que l’Algérie vient de fêter son 70e anniversaire du déclenchement de la révolution nationale, la veuve du chahid Ali Mellah, dit Si Cherif, Saïda Benterki, est menacée d’expulsion d’un logement situé au huitième étage de la cité les Orangeries à Blida. Cette veuve qui n’a pu confirmer la conformité de son acte de mariage qu’en 2005 via les tribunaux puisqu’elle avait convolé en justes noces en 1957 alors qu’elle avait 15 ans, n’a vécu avec le chahid que quelques mois avant que celui-ci ne tombe au champ d’honneur.
À quatre-vingts ans aujourd’hui, cette veuve se débat comme elle peut pour ne pas se voir expulser de son logement surtout que le propriétaire, dit-elle, fait pression sur elle pour lui libérer le logement. Elle n’a pas où aller, elle a peur de se retrouver en pleine rue à l’approche de l’hiver. Et c’est la raison pour laquelle, elle lance un appel aux autorités locales voire même au président de la République pour lui octroyer un logement où elle vivra les derniers jours de sa vie dans la dignité et la sérénité.
M. B.
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