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L’Algérie le décide avec sept autres pays membres de l’OPEP+ : La réduction de la production prolongée

L’Algérie et sept autres pays membres de l’Opep+ ont décidé, dimanche, de prolonger, jusqu’à fin décembre 2024, leurs réductions volontaires supplémentaires de production, a indiqué un communiqué du ministère de l’Énergie et des Mines.

L’Algérie et sept autres pays (l’Arabie saoudite, la Russie, l’Irak, les Émirats arabes unis, le Koweït, le Kazakhstan et Oman) avaient annoncé, en avril et novembre 2023, des ajustements volontaires supplémentaires, par rapport à leurs quotas de production décidés dans le cadre du groupe Opep+ (Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés en dehors de l’organisation), ces réductions ayant été prolongées jusqu’à fin novembre en cours. Ainsi, ces réductions volontaires de 2,2 millions de barils par jour seront prolongées d’un mois, soit jusqu’à la fin du mois de décembre, selon la même source.
En outre, les huit pays ont réitéré leur engagement collectif au strict respect de la déclaration de coopération, y compris les ajustements volontaires supplémentaires de production, qui seront contrôlés par le Comité ministériel conjoint de suivi (JMMC), conformément aux conclusions de sa 53e réunion, tenue le 3 avril 2024, conclut le communiqué. En fait, il serait hasardeux d’augmenter la production au-delà de son seuil actuel ; néanmoins, la demande globale l’an prochain atteindrait plus de 104 mb/j, avec une croissance de la demande estimée à 1,2 mb/j, légèrement au-dessus de celle de 2024 selon l’AIE. La demande de pétrole devrait donc bien connaître, en 2025, une croissance robuste, selon aussi des prévisions de l’OPEP. Le monde consommerait 106,2 millions de barils de pétrole en moyenne chaque jour, contre une estimation de 104,4 millions en 2024 et 102,1 en 2023. Cette hausse de la demande d’or noir sera tirée par la poursuite d’une activité économique solide en Chine et la croissance soutenue attendue dans d’autres pays non membres de l’OCDE, soulignait le cartel des pays pétroliers, dans un rapport. Après plusieurs semaines consécutives de baisse, le prix du pétrole brut a connu une hausse significative, la semaine dernière, porté par le rebond des marchés financiers. Toutefois, cette reprise a semblé s’essouffler à la fin de la semaine dernière, ce qui soulève des questions quant à sa durabilité.
La situation géopolitique au Moyen- Orient continue de jouer un rôle clé dans l’évolution en dents de scie des prix du brut. Sur le plan des fondamentaux et l’évolution des principaux indicateurs du marché pétrolier, et les actions à engager vont dans le sens du soutien des fondements de sa stabilité. S’agissant des prévisions, l’AIE maintient ses estimations de croissance de la demande mondiale de pétrole.
Dans son dernier rapport mensuel, publié la semaine dernière, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) a maintenu sa prévision de croissance de la demande mondiale de pétrole à 1,0 Mb/j pour 2024 et 2025, soit une très légère révision à la baisse par rapport aux estimations précédentes. Les prévisions optimistes quant à une reprise de la demande pétrolière face à une offre limitée décidée par l’alliance OPEP+ confirment la persistance de l’OPEP+ dans sa démarche prudentielle. La stratégie adoptée par l’OPEP+, dans un contexte économique plutôt favorable au marché pétrolier mondial, dans le sens d’une demande soutenue, face à une offre limitée décidée par les pays regroupés au sein de l’alliance pétrolière, devrait permettre de stimuler les cours du Brent.

F. B.

Source : https://www.elmoudjahid.com/