Accueil > Actualité > La jeunesse devant son histoire : Un legs à perpétuer

La jeunesse devant son histoire : Un legs à perpétuer

La préservation et la défense des fondements du pays est une vision stratégique qui associe toutes les générations, et la jeunesse joue un rôle crucial dans cette orientation. Les fondements du pays ont été explicités en une page par l’appel du 1er Novembre. Les moudjahidine sont auréolés d’une gloire certaine. Ils avaient vingt ans. Mais c’est quoi avoir vingt ans 70 ans après dans une Algérie indépendante ? C’est d’abord s’instruire pour être armés des outils aptes à imprimer une permanence aux acquis de la Révolution. Au point de vue démographique et social, c’est là une transition importante en comparaison avec l’illettrisme qui sévissait pendant la colonisation. Seule une minorité avait accès à l’école et les quelques diplômés sont venus renforcer les rangs du FLN, ce qui est a été d’un apport certain surtout lorsqu’il s’agit de construire une armature de militants à la Fédération de France, au maquis et dans les couloirs de l’ONU. Au moment des négociations précédant l’indépendance, les diplomates, qui ont bénéficié de formations diverses, ont été d’un grand apport en constituant des dossiers sur de nombreuses questions pour défendre le point de vue du GPRA. Pour toutes ces raisons, il est vite apparu que la transmission de ces valeurs aux jeunes générations est capitale d’où la nécessité de recueillir les témoignages des acteurs de cette période de l’histoire de l´Algérie pour qu’ils puissent perpétuer ce message. Le système éducatif s’est chargé de cette mission pour que nul n’ignore le processus qui a permis d’aboutir à l’indépendance en 1962. Est-ce que les générations qui n’ont pas vécu ces événements assimilent bien cet esprit de Novembre ? Elles ont appris dans les manuels toute cette période de l’histoire, même si beaucoup d´événements importants ont été expliqués de manière partielle. Les éducateurs expliquent que l’essentiel est de retenir l’engagement et l´abnégation de la jeunesse qui a rendu possible le dénouement de la guerre de Libération. En plus de l’école, il y a aussi le livre, le cinéma et d’autres outils de communication exploités dans le sens de la connaissance de l’histoire pour les nouvelles générations en apportant des informations objectives permettant de mieux comprendre les événements que les prédécesseurs ont vécu. Les écrits et les conférences des témoins peuvent constituer la matière première indispensable aux historiens.

A. M.

Source : https://www.elmoudjahid.com/