La récolte de la pomme de terre a démarré en cette troisième décade du mois d’octobre à travers le bassin maraîcher de Mostaganem. Une récolte empreinte d’appréhensions et d’espoir.
La Direction des services agricoles (DSA) prévoit une quantité de 500 000 quintaux, voire plus, de pommes de terre d’arrière-saison au titre de la campagne 2024/2025 sur une surface agricole retenue de 2 000 hectares, soit environ 25% de la superficie agricole qui s’élève à 10 800 hectares. L’opération de plantation a débuté le mois d’août dernier avec des semences locales et des engrais soutenus par l’Etat disponibles en grande quantité chez les agriculteurs.
La production annuelle de la wilaya de Mostaganem est estimée à 4 millions de quintaux. Voilà que la nouvelle patate arrive à maturité à Mostaganem et exceptionnellement, et au grand dam des spéculateurs, il n’y a pas eu de rupture dans la production de la pomme de terre à Mostaganem. En sus des tubercules sous terre ou stockés dans des chambres frigorifiques provenant des stocks qui ont inondé le marché. C’est évident, dès lors que le choix lui est permis, le consommateur préfère le produit provenant de la nouvelle récolte. Les camions de gros tonnage, provenant de l’Algérois et de l’est du pays se précipiteront dorénavant en ratissage dans les champs agricoles, en quête de pomme de terre dont Mostaganem s’est forgé une grande réputation quant à sa livraison précoce sur le marché. A la faveur du nouveau périmètre irrigué alimenté par le barrage de Oued Kramis, les maraîchers de cette dernière localité, jusque-là «spécialisés» dans la production de la tomate, semblent manifester un certain intérêt pour la pomme de terre. Néanmoins, une inquiétude demeure de mise chez nos agriculteurs, dès lors que ce prix-là risque de chuter, une fois l’arrachage «massif» entamé.
A. Bensadok
Source : https://www.lesoirdalgerie.com/